Pieds dans l'eau, mais tête en l'air [Terminé]

Rédigez le caractère de votre personnage en une 120aine de mots.
Zahir est une personne relativement simple et complexe à la fois. Simple car tout lui apparaît tel quel. Un monstre sera un monstre, un allié sera un allié. Elle ne cherchera pas à aller plus loin que ça. Pourtant, elle peut être très difficile. Autant à comprendre qu'à vivre. Étant une personne avec un passé assez torturé, Zahir a une haine facile. Elle peut vouloir détruire, comme s'il s'agissait d'une façon bien à elle de se défouler un peu de ce qu'il lui a été infligé. Néanmoins, c'est une personne droite, et a juré de servir le bien... Si elle arrive à le discerner.
Etant tout de même encore une « enfant », Zahir découvre le monde. Elle aime voyager, voir de nouvelles choses... Et les contacts, comme pour combler un certain manque qui l'a toujours suivi durant toute son enfance, de par les nombreuses personnes qu'on lui a arrachées. Elle est sérieuse, travaille énormément sur ses techniques, sur le combat. Mais a également un côté joueur qui fait qu'elle aime bien se poser un peu. Enfin, c'est une grande rêveuse de par son envie d'exploration. Elle aimerait retourner dans la mer, mais aussi partir loin ailleurs, c'est pourquoi, elle n'hésite pas, s'il est question de mission.
Enfin, de par son passé, elle peut être assez fragile et mélancolique à certains moments. Elle n'aime pas que l'on aperçoit ces côtés "faibles" chez elle, mais se retrouve de temps à autres à craquer un peu,
surtout lorsqu'elle se retrouve seule, car cela lui refait penser à des moments douloureux.

Rédigez l'histoire, le passé de votre personnage en une 200 de mots a peu près.C'est une sirène. C'en était une, du moins. Doit-on alors s'attendre à une histoire de sirène ? Nop, raté.

Elle avait effectivement été en mer, forcément. Elle avait parcouru pas loin de tout un océan, vécu avec un entourage maritime, auprès d'une famille de tritons et sirènes. La vie était simple et belle. Mais tellement fragile.
Du haut de ses huit ans, Zahir avait suivi sa famille dans une promenade quotidienne sur les terres longeant leur mer. Le soleil était étincelant en ce jour ! Le pique-nique allait être encore un festin ! Mais hélas, les nouveaux invités ne seront peut-être pas aussi agréable.
La famille Weiira se fit en effet massacrer par ce qui se proclamait clan Kardryar. Pourquoi les avoir pris comme cible ? Les parents ne purent vivre suffisamment longtemps pour en comprendre la raison. Néanmoins ils étaient accusé d'avoir un potentiel magique en eux. Comment cela pouvait-il être possible alors qu'ils n'avaient pourtant jamais eu le moindre lien avec une quelconque source d'énergie ?
Bien trop loin de ses mers, la jeune Zahir ne put que se sauver comme possible en s'enfonçant à perte d'haleine dans une forêt, laissant derrière elle d'affreux cris de douleurs qui lui resteront comme derniers souvenirs d'adieux de sa famille. Ses petites jambes lâchèrent prise au bout d'une ou de deux bonnes heures, lorsque la fatigue, l'épuisement physique et moral, la firent s'évanouir.

L'horreur la suivit dans ses cauchemars. Les cris se firent entendre en continue. Des armes s'élevaient, du sang giclait dans tous les sens. Et des corps familiers étaient étalés non loin d'elle. Alors, elle se revoyait courir à en perdre l'équilibre, à tomber maintes et maintes fois, n'étant toujours pas habituée à ses jambes d'enfants qui n'avaient encore qu'été que nageoires. Elle aurait voulu sauter dans la mer, mais où était-elle ?... Ses parents, où étaient-ils ? Sa vie si paisible, où était-elle... ?
Tout était mort à présent. Une partie d'elle aussi. Si ce n'est Elle, tout entier.

Ce n'est qu'au réveil qu'elle put avoir un second souffle. Hormis les forces qu'elle avait pu partiellement retrouver, elle s'était réveillée dans un nouveau foyer. Plus la moindre bulle, le moindre corail et mammifère marin. Elle était dans une maison humaine, avec des humains... Dans un quotidien d'humain.
Elle mit des jours à se rétablir physiquement, des mois à comprendre peu à peu qu'elle venait de perdre sa famille. Et des années à accepter cette nouvelle vie.
C'était une jeune fille de cinq ans son aînée du nom de Talia qui l'avait amenée ici et s'était chargée d'elle. La seule, par ailleurs, à faire exception à cette règle d'humain, étant en fait une ange ayant vécu aussi une histoire dramatique et ayant perdu ses parents. Cette même fille avait réussi à convaincre sa famille adoptif de ne pas l'abandonner à son horrible sort, et de la recueillir le temps qu'elle aille mieux. Cependant, ils finirent tous par l'accepter et l'héberger continuellement.
Si vers sa petite quinzaine, elle n'était quasiment plus qu'humaine aux yeux de tous, il lui arrivait de temps à autres de repartir en mer, secrètement, sans ne plus jamais s'y plonger plus profondément que ça. Une certaine mélancolie l'envahissait immédiatement lorsque ses nageoires prenaient forme, et ce sentiment amer d'avoir été la lâche incapable à ce moment aussi, la torturait. Et c'est pourquoi, suivant l'exemple de Talia, elle s'était mise à l'art du combat. Toutes deux s’exerçaient dès que le moment leur était présent. Les techniques se firent assimiler, la force se créait en elles. Et un lien plus fort encore naissait entre les deux filles. Par ailleurs, Zahir comprit réellement qu'elle avait en elle un certain don magique lié à l'élément de l'eau. Mais ne cherchait que très peu à l'utiliser. Au contraire cette nouvelle la bouleversa presque. Elle en était comme dégoûtée, la magie ayant été la cible principale et la cause de la venue des assassins de sa famille, elle eut l'idée que peut-être, c'était elle, la cause de la mort de ses parents. Elle préféra renier cette magie comme possible et jamais ne la dévoila à ses proches, ni même à Talia.
Finalement, le moindre moment passé avec sa grande amie devenait important pour Zahir. Si bien que vers ses dix-sept ans, elle comprit qu'un drôle de sentiment inédit existait en elle, qui était bien trop fort et qu'elle ressentait pour la seule personne lui étant réellement chère au monde. Un être provenant des mers, et un autre descendant des cieux, quel drôle de duo, me diriez-vous ? Cependant, ne réalisant pas forcement l'exactitude ni l'importance de ses sentiments, jamais elle ne put les confier à Talia. Et au final, elle n'en aura jamais l'occasion.
Bien un voire deux ans après, alors qu'elles étaient toutes deux en voyage loin de chez elles, il apparut qu'une nouvelle fois, d'une certaine façon, le « potentiel magique » de l'une attira un vil personnage. Ce ne fut pas Zahir, cette fois-ci.
Attaquées et massacrées, les filles furent mises à terre de par un ennemi inconnu, dont on ne pouvait juste discerner de grandes ailes obscures, assorties à son être lui-même. Le monstre se jeta sur Talia, sous les yeux et le corps impuissant de notre sirène. Pire encore qu'avoir entendu les derniers cris de ses parents ce fameux jour, là, elle assistait directement à la scène la plus horrible qu'elle n'avait pu avoir ; voyant son amie se faire déshonorer, forcer à boire un liquide maléfique et alors peu à peu transformée en monstre elle-même. Elle devint alors démon elle aussi.

Ce fut en larmes, dans un état misérable que Zahir implora au démon de mettre fin à ses jours, avouant sa défaite totale, sur le combat, mais sur sa vie également. Décidant plutôt de prolonger sa douleur éternellement, et d'en rire, le démon la laissa derrière lui, en vie et piètre état, tandis qu'il enleva son amie. Ils disparurent à jamais dans les ténèbres.

Ainsi, une seconde fois, Zahir avait comme perdu la vie.

Elle ne retourna jamais à son ancienne maison, suivant le même topo que son premier foyer : elle avait beaucoup trop de chagrin et de honte. Elle décida de garder contact avec sa famille d'accueil par les lettres. Elle se sentit par ailleurs horrible d'expliquer cet événement atroce par de simples écrits, mais ne pouvait pas en supporter davantage. Sa famille d'accueil fut alors détruite de par les événements, et de ne pas pouvoir de plus pouvoir être aux côtés de la sirène pour supporter cette affaire.
Zahir n'abandonna pas l'idée de vivre. C'était ce que sa très chère amie lui avait appris, et elle n'allait pas bafouer sa mémoire en ne le respectant pas.
Elle continua son art physique, et maîtrisait alors l'élément qui lui était d'un sens évident lié : l'eau. Plus question de la renier, si elle pouvait lui être utile à se protéger et sauver les siens. Cependant, elle semblait aussi de manière assez éloignée pouvoir transformer cette eau en glace, voire en électricité en la travaillant davantage.

Une nouvelle fois, elle ne garda rien du passé, si ce n'est qu'un familier qui lui rappelle son amie de par ce côté majestueux et céleste : un aigle.
Et maintenant, elle se proclame du côté des Aërith, espérant pouvoir utiliser sa magie et sa force pour lutter contre tous les ennemis du peuple, mais aussi, secrètement, pouvoir une revanche sur eux. Cependant, n'ayant nullement été dans la moindre école de magie, préférant une certaine liberté et apprendre d'elle-même, elle ne fait pas officiellement partie du clan.

Décrivez les pouvoirs de votre personnage, ses faiblesses, ses contraintes et écrivez également s'il porte ou non des armes, si oui, lesquelles.Décrivez les pouvoirs de votre personnage, ses faiblesses, ses contraintes et écrivez également s'il porte ou non des armes, si oui, lesquelles. Pour faire simple, Zahir est élémentaliste. De l'eau, ce qui suit logiquement sa condition de sirène. Elle use donc sans problème de ce pouvoir. Avec une certaine limite, ses réserves d'énergie n'étant pas infinies. De plus, elle pourrait aussi transformer cette eau en glace et donc plus ou moins contrôler l'élément de la glace. Tant que de l'eau est présente, elle peut donc solidifier cet élément et attaquer avec celui-ci. Enfin, elle semble aussi, avec assez d'effort, pouvoir gérer l'élément de l'électricité, en travaillant énormément l'élément de l'eau ; en envoyant par exemple une attaque avec son élément principal, si elle bande sa concentration sur cette eau, celle-ci peut devenir plus forte et projeté sur une personne, elle peut provoquer des dommages semblables à un fouet électrique. Sinon, elle maîtrise un art martial qu'elle a travaillé depuis son adolescence.